Exposition au Musée de la Romanité, Nîmes, du 13 mai au 21 septembre 2021
Une exposition réalisée avec la collaboration du musée du Louvre
Dans la Rome antique, politique et religion sont indissociables et l’empereur apparaît comme un intermédiaire privilégié entre les hommes et les dieux. En tant que responsable public, il garantit l’accomplissement des rites religieux destinés à maintenir la « pax deorum » (« paix des dieux »), c’est-à-dire la bienveillance des dieux envers la cité, gage de prospérité pour tous ses habitants.
Auguste, le premier empereur romain, fonde en partie son pouvoir sur des bases religieuses : les honneurs qui lui sont décernés tout au long de sa longue carrière politique contribuent à construire une aura divine autour de sa personne, l’élevant au-dessus du commun des mortels. A Nîmes, il subsiste deux édifices religieux dynastiques datés de son règne : la Maison Carrée, et l’Augusteum du site de la Fontaine.
Autour de ces monuments emblématiques, l ’exposition entrainera le visiteur sur les traces des références religieuses et mythiques qui légitiment le pouvoir de l’empereur et participent à la construction de son image, diffusée dans l’ensemble de l’Empire sur différents supports : portraits impériaux, représentations des personnifications des vertus impériales, architecture et décor des lieux de culte, etc. Le visiteur pourra également découvrir le déroulement et la signification des cérémonies et rites destinés à célébrer le pouvoir impérial.
149 œuvres sont exposées, dont 30 spécialement prêtées par le Musée du Louvre. Un grand nombre d’œuvres appartenant aux collections du musée de la Romanité, pour une large part jamais présentées jusqu’alors au public, ont été restaurées pour l’occasion. Des dispositifs numériques permettront de revivre, comme si vous y étiez, l’apothéose d’Auguste ou le déroulement du rituel du sacrifice, etc.