Archives de catégorie : Actualités

Énigme du bulletin 37

Réponse de l’énigme posée à la page 14 du bulletin:

La ville qui a baptisé places et rues du nom de dieux grecs est Montpellier, plus exactement dans le quartier Antigone dû à l’architecte catalan Ricado Bofill et édifié dans les années 1980. La référence à l’antique est constante dans l’architecture de ce quartier. »

Παίζειν καὶ γελᾶν

Jeu et comicité dans les textes antiques:

méthodes et outils d’analyse

28 mai 2021, 13h15-17h

Troisième journée d’étude

Université de Lille

Au programme, le rire, de l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, à travers plusieurs problématiques : de quoi riait-on dans l’Antiquité ? en rions-nous toujours aujourd’hui ? comment parler du drôle ?

Le programme (cliquez sur le lien pour télécharger affiche et programme) indique le lien zoom et les identifiants pour rejoindre la visioconférence

L’empereur romain, un mortel parmi les dieux

Exposition au Musée de la Romanité, Nîmes, du 13 mai au 21 septembre 2021

Une exposition réalisée avec la collaboration du musée du Louvre

Dans la Rome antique, politique et religion sont indissociables et l’empereur apparaît comme un intermédiaire privilégié entre les hommes et les dieux. En tant que responsable public, il garantit l’accomplissement des rites religieux destinés à maintenir la « pax deorum » (« paix des dieux »), c’est-à-dire la bienveillance des dieux envers la cité, gage de prospérité pour tous ses habitants.

Auguste, le premier empereur romain, fonde en partie son pouvoir sur des bases religieuses : les honneurs qui lui sont décernés tout au long de sa longue carrière politique contribuent à construire une aura divine autour de sa personne, l’élevant au-dessus du commun des mortels. A Nîmes, il subsiste deux édifices religieux dynastiques datés de son règne : la Maison Carrée, et l’Augusteum du site de la Fontaine.

Autour de ces monuments emblématiques, l ’exposition entrainera le visiteur sur les traces des références religieuses et mythiques qui légitiment le pouvoir de l’empereur et participent à la construction de son image, diffusée dans l’ensemble de l’Empire sur différents supports : portraits impériaux, représentations des personnifications des vertus impériales, architecture et décor des lieux de culte, etc. Le visiteur pourra également découvrir le déroulement et la signification des cérémonies et rites destinés à célébrer le pouvoir impérial. 

149 œuvres sont exposées, dont 30 spécialement prêtées par le Musée du Louvre. Un grand nombre d’œuvres appartenant aux collections du musée de la Romanité, pour une large part jamais présentées jusqu’alors au public, ont été restaurées pour l’occasion. Des dispositifs numériques permettront de revivre, comme si vous y étiez, l’apothéose d’Auguste ou le déroulement du rituel du sacrifice, etc.

https://museedelaromanite.fr/exposition-temporaire

https://www.franceculture.fr/evenement/exposition-lempereur-romain-un-mortel-parmi-les-dieux-au-musee-de-la-romanite-a-nimes?fbclid=IwAR1jRh1lhMdOkmFI9nwyIl9__n52nzyLq6pp7P_P2jIkTeJp0iHS7fHxY28

Les Tables du pouvoir, une histoire des repas de prestige

Exposition virtuelle https://www.louvrelens.fr/exhibition/a-tables/

Commissariat général : Zeev Gourarier, conservateur général du patrimoine

Depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque moderne, le parcours entend rendre sensibles les évolutions de pratiques culturelles adoptées en Orient et en Occident lors du repas, ainsi que la richesse des échanges de traditions entre les civilisations.
Si le repas est aujourd’hui considéré comme un moment de partage et de convivialité réunissant autour de la table les relations, les familles ou les amis, il a pendant des siècles été l’occasion de mettre en scène le pouvoir. De la pratique antique du banquet donné en l’honneur d’un souverain victorieux à l’invention du couvert, en passant par le basculement du repas pris couché à celui donné autour d’une table, les us et coutumes des arts de la table n’ont cessé d’évoluer. Le repas, dans sa dimension officielle et protocolaire, a été l’occasion pour les sociétés humaines d’inventer un langage artistique et culturel visant à mettre en représentation un système politique, un pouvoir, voire même un individu. Des typologies d’objets, souvent très luxueux, ont été créées en fonction de telles évolutions. L’exposition entend rendre ces changements palpables et sera l’occasion de mettre en lumière ce que nos comportements actuels autour de la table doivent à cet héritage.

Prologue : le lavement des mains

En prélude au parcours, le visiteur est accueilli par l’étape du « lavement des mains ».

Chapitre 1 : la naissance du protocole (3000-700 avant J.-C.)

Chapitre 2 : le banquet couché des citoyens

Chapitre 3 : le haut bout de la table

Chapitre 4 : du service à la française au service à la russe

Chapitre 5 : le protocole républicain de la table

Les 200 ans de la Révolution grecque de 1821

Connaissance hellénique CNARELA

λύχνος n° 158 (mars 2021)

Console-toi ! la Grèce est libre.

Entre les bourreaux, les mourants,

L’Europe a remis l’équilibre ;

Console-toi ! plus de tyrans !

La France combat : le sort change.

Souffre que sa main qui vous venge

Du moins te dérobe en échange

Une feuille de ton laurier.

Grèces de Byron et d’Homère,

Toi, notre sœur, toi, notre mère,

Chantez ! si votre voix amère

Ne s’est pas éteinte à crier.                                               

  Victor Hugo,Navarin, Les Orientales

Le lien vers l’éditorial et le sommaire https://ch.hypotheses.org/

Une exposition virtuelle sur le sujet, sur le site de la Bibliothèque Nationale de France : La Grèce par amour, 1821-2021 https://1821.ifg.gr/fr/exposition

Eschyle censuré ou le sens de la couleur des masques dans le théâtre grec antique

Après l’opposition et  la censure qui avaient frappé la représentation d’Eschyle par Philippe Brunet à la Sorbonne en mars dernier, Marie-Hélène Delavaud-Roux, maîtresse de conférence en histoire ancienne à l’U.B.O. a fait paraître un très intéressant billet dans la revue Connaissance hellénique du 28 juin.  C’est un long article bien argumenté qui reprend le sens des couleurs et des masques dans le théâtre grec et l’historique des « black face »

Voici le début de l’article:

Le 25 mars 2019 des étudiants de la Sorbonne issus de diverses associations, dont la LDNA (Ligue de Défense Noire Africaine) ont empêché une représentation des Suppliantes d’Eschyle par le théâtre Démodocos de se tenir, en l’accusant de « blackface« . Cette pièce de théâtre met en effet en scène les Danaïdes, filles de Danaos, qui viennent d’Egypte se réfugier à Argos afin d’éviter le mariage avec leurs cousins, les fils d’Egyptos. Là elles demandent asile aux Argiens, puisqu’elles descendent des mêmes ancêtres, à savoir Zeus et Io. Dans le texte grec, aux vers 154-155 les Danaïdes sont qualifiées de

μελανθὲς ἡλιόκτυπον γένος

que l’on traduit souvent par “avec nos teints brunis des traits du soleil”[1]

Ceci a conduit le metteur en scène Philippe Brunet, Professeur de grec à l’Université de Rouen, en 2018, à travestir ses choreutes avec un maquillage cuivré, qui, semble-t-il, est ressorti sur scène beaucoup plus sombre, ainsi que sur les photos qui ont été déposées par la mission culturelle de la Sorbonne sur son site web.

Pour lire la suite de l’article sur le site de Connaissance hellénique: